J’irai m’instruire chez vous – Envoilons-nous vers…

« Envoilons-nous vers », un podcast de François Huriaux Envoilons-nous vers est un podcast qui prend le large et va à la rencontre de celles et de ceux qui naviguent autrement. Quel rapport à la mer entretient-on ? Pourquoi naviguer à la voile ? Quelles sensations et réflexions nouvelles apporte un voyage à bord d’un voilier ? Comment revient-on d’une expérience en mer ? Quels liens humains se tissent sur un navire et quelles organisations s’opèrent ? Le podcast cherche à faire ressortir, grâce à des témoignages, les émotions et pensées qui nous traversent lorsque l’on navigue en mer, lors d’une sortie à la journée ou d’une grande traversée. Dans ce premier épisode, nous suivons onze jeunes Redonnais partis à Brest le 19 mai 2024 pour embarquer à bord du Bel Espoir, une goélette à trois mâts mesurant 29 mètres et acquise en 1968 par l’association des Amis du Jeudi-Dimanche (AJD). Pendant cinq jours et quatre nuits, les Redonnais rejoignent un groupe de 30 personnes avec lequel ils vont naviguer le long des côtes bretonnes. Le périple les emmène également accoster sur les îles de Sein, des Glénan, de Belle-Île et de Houat. À bord, chacun participe aux tâches quotidiennes et prend part aux manœuvres sous la supervision des jeunes marins formés par l’association du père Michel Jaouen, une figure emblématique en Bretagne. Depuis 1951, l’AJD accueille et forme aux métiers de la mer des jeunes venus de tous horizons. L’association propose également des séjours en mer à toute personne désireuse de découvrir une autre manière de naviguer. 0:00 / 0:00 Envoilons-nous vers…

Nos futurs 2024

À travers des portraits sonores, découvrez les histoires des contributeurs du tiers-lieu Le Parallèle à Redon.Entre la vie quotidienne et les espoirs de transformations individuelles, sociales et politiques, ces récits font entendre la voix d’une jeunesse rurale. Par @koh.kyu Par Don punchline« Je voudrais me faire connaître en tant que beatmaker et rec’ des artistes sur mes prods. J’ai commencé à écrire à 14 ans et depuis je crée et je produis du son. La musique me permet de parler de moi et du monde dans lequel je vis. » Par Azur Zero « On m’a jamais appris à dormir. Du coup j’anxiète dans la rue toutes les nuits à la recherche de l’aurore d’un jour meilleur. » Par Lemon « Mon appréhension de l’avenir décrite dans un Slam. » Par Framboise Par Sinem « Bonjour, j’ai 23 ans. Écoutez l’histoire de mon enfance. » Par Gaeden  « Parce que mon monde ne s’arrête pas, malgré que je ne sais pas qui je suis. » Par Lizron « ah que bzzz bzzz j’suis buzzzy, j’vais finir dans le néant et les cailloux, (khala’oul’keifarrr)  à manger de la ferraille par la tige et dessiner avec des bouts de charbon!  Mais avant de partir, il me faut: un bidon d’essence et des amulettes (ou grigris) , un avocat bien mûr qui ne se termine jamais, une palette à roulettes avec ma pote “boîte à outils”. Ah oui, il me faudrait aussi des cordes vocales de rechange et un sandwich chèvre tomate confite dans une bonne baguette bien cuite. » Par Made « J’ai interprêté la chanson « Cry your heart out » de Adèle car les paroles m’ont plu. J’espère pouvoir à mon tour vous toucher avec cette traduction personnelle » Ces créations ont été réalisées dans le cadre du Festival « Nos futurs ». Un grand merci à Jade Bechtel pour sa sollicitation et son accompagnement.

Podcast : les métiers de l’animation aujourd’hui

Les services jeunesse et sport du département d’Ille et Vilaine ont choisi de documenter les enjeux relatifs aux métiers de l’animation. Pour ce faire, nous avons accepté d’accueillir l’association Zéro de conduite qui a suivi l’équipe salariée du tiers-lieu et la vie quotidienne du Parallèle plusieurs jours par mois sur plusieurs mois. Zéro de conduite a pu documenter les profils des salariés du lieu, les conditions de travail, le rapport au public, aux institutions et les enjeux rencontrés par les salariés et le monde de l’animation en général. 0:00 / 0:00 Podcast : les métiers de l'animation aujourd'hui

Table ronde dans l’espace public : le consentement

En Avril 2024, nous nous sommes appuyés sur le camion de soins mobiles Marsoins, pour mener une action culturelle et de santé sur l’espace public. Il s’agissait de s’installer à côté du camion de Marsoins qui offrait à ce moment là soins/dépistages et informations sur la santé sexuelle. De notre côté, nous animions une table de ronde accompagnée de jeunes adultes et de passants, une table fanzine pour recueillir – via l’écrit et le dessin – le sentiment des passants sur les enjeux du consentement et, enfin, une scène ouverte qui donnait la parole aux citoyens via des textes de poésie, de rap, de slam, de théâtre et des compositions instrumentales. Cet évènement symbolise bien la stratégie, la méthodologie d’action qui est portée au Parallèle. Les actions de prévention, de sensibilisation, de promotion et de dépistage sur les questions de santé et notamment les questions intimes comme la sexualité, peinent à toucher les publics visés (les jeunes, les personnes âgées, les personnes précaires et/ou isolées…). Souvent, cela s’explique par le fait que les acteurs publics qui portent ces démarches ne sont pas inscrits dans des liens quotidiens face publics, qu’il leur est difficile de créer des relations de confiance et de proximité nécessaire pour aborder des questions relatives à l’intime. Aussi, par manque de temps, les sujets ont tendance à être abordé de manière frontale, directe et sont formulés par les acteurs publics ou leurs délégués associatifs et non par les publics eux-mêmes. Enfin, les acteurs imposent leur temporalité au public qu’ils souhaitent toucher en fixant eux-mêmes les dates, heures et fréquences des consultations citoyennes et autres actions de sensibilisation, de prévention, etc. L’idée ici est de prendre le contre-pied de cette stratégie plus ou moins instrumentalisante en utilisant nos liens quotidiens, les sujets de discussions et les supports d’expression des personnes concernées pour finalement arriver à une action de prévention et de promotion de la santé d’un autre genre. Utiliser nos liens quotidiens, c’est-à-dire, les réflexions partagées depuis nos canapés, les confidences lancées à la pause clope, la relation de confiance résultant des moments partagés chaque semaine et qui sont sans attentes de productions, de résultats si ce n’est ceux de se considérer d’humain à humain et non de professionnel à jeune, d’aidant à aidé. Ces moments extrêmement riches ancrés dans notre quotidienneté permettent de savoir ce dont les jeunes adultes ont envie de parler, ce qu’ils ont besoin de partager pour s’émanciper et se réaliser en tant qu’individu. Ce second temps dans notre relation avec eux, nous permet d’élaborer des projets : thèmes d’ateliers de discussion et de création, formes d’expression par la scène ouverte, la table ronde, l’émission de radio… Il y a l’idée de mettre le public au coeur du processus de décision quant au sujet à aborder, quant à la forme que prendra l’échange et la temporalité à laquelle il se déroulera. Ainsi, si l’envie et/ou la nécessité de mener une action de prévention et de promotion de la santé provient de l’équipe salariée du Parallèle, le choix du sujet, ici le consentement, le choix des formes d’expression, ici la table ronde, le fanzine et la scène ouverte et, enfin le choix de la temporalité, sont déterminés conjointement avec les jeunes adultes contributeurs et contributrices du tiers-lieu. 0:00 / 0:00 Table ronde sur le consentement

LABO 7 : Les créations sonores des participant.es

Contexte de création Entre Avril à Juin les participant.es du Labo ont pu expérimenter et explorer le domaine du sonore. Plus particulièrement du 26 au 28 avril lors d’un week-end de création sonore, une quinzaine de personnes ont occupé le Parallèle nuit et jour ou presque. Voici leurs productions et expérimentations sonores. Ce projet a été réalisé en partenariat avec Jeanne du collectif Microsillons (Rennes) et Anouk de la compagnie La Stridente (Brest). Pourquoi un week-end intensif ? Les projets – quelqu’ils soient – sont toujours au coeur d’un dilemme : la mobilisation du public. Au Parallèle, nous avons fait le choix d’opter pour des parcours artistiques et culturels comme le LABO qui durent 2 à 3 mois. Ils correspondent selon nous à la temporalité des personnes et à leurs capacités d’investissement sur ce genre de projet. D’autres structures comme Keur Eskemm à Rennes, propose des parcours comme le LAP qui se déroulent sur 6 mois. Néanmoins, un engagement de 2 à 3 mois reste parfois complexe, soumis à beaucoup d’aléas, notamment aux conditions économiques et psychiques des personnes. C’est pourquoi nous organisons régulièrement des week-ends. Très courts, ces derniers ont l’avantage de mobiliser le public une seule fois avec une possibilité d’expérimentation voire de rendu relativement conséquente. Parallèlement, l’expérience collective forte est facteur de cohésion de groupe et est bien plus efficace que l’organisation de divers repas et soirées éparses, énergivores et dépendantes des disponibilités des uns et des autres. Leurs créations sonores Créa/Fiction – Train des rêves Créa/Fiction – Noptilius V Créa/Fiction – Dans la tête de Mathilde Créa/Fiction – Les bruits dans la tête Créa/Fiction – Fréro Kiffe ta life Créa/Fiction – Fuir le Silence Pub Parodique – Scorbut 2001 Pub Parodique – Scorbut 2002 Pub Parodique – Scorbut 2003 PUB Parodique Soucoup Glass PUB Parodique – Insomaniak Jingle – Paaaaf Radio Musique – Hymne de l’Atelier Souvenirs du Week-end de création sonore

Podcast : une société addictogène

Ce podcast a été enregistré par deux contributeurs du tiers-lieu dont on préserve l’anonymat, avec Maylie, psychologue intégrée au sein de l’équipe socio-culturelle du Parallèle et Marion Goebretch, médecin psychiatre addictologue au CMP de Redon. Découvrez un extrait de l’émission avant de vous plonger dans le podcast !